Un rapport de la Banque centrale du pays sur la politique monétaire du Cap-Vert fait état des bonnes performances des secteurs publics, fiscaux, agricoles ainsi que dans le secteur du logement. Et l’on voit le taux de croissance progresser de 3,9% à 4% cette année.
Le pays peut se targuer d’une bonne santé, et d’un prometteur avenir. Les bonnes prévisions dans les investissements du secteur privé, le rétablissement de la confiance des acteurs économiques et un faible taux d’inflation de 1,3% bénéficient à l’embellie du pays et son épargne. Et même si l’île doit faire face à un déficit commercial structurel de 30% de son produit intérieur brut (PIB) ; elle peut se prévaloir d’un dynamisme accru des investissements étrangers (IDE) à hauteur de 3% du PIB. De même la diaspora est très mobilisée et effectue des transferts de l’ordre de 11%. L’aide au développement quand à elle, se joue à hauteur de 13%.
L’archipel a su faire évoluer son économie. Historiquement tirant ses ressources de la pêche, le Cap-Vert sait dorénavant tirer profit des bénéfices de la mer en investissant massivement dans le tourisme. Les recettes touristiques sont en augmentation alors que le pays valorise le climat doux et ensoleillé presque toute l’année et ses nombreuses plages réputées. Cap-Vert s’impose dorénavant comme une destination touristique majeure en Afrique. En 2015, plus de 500.000 touristes ont ainsi visité le pays générant plus de 351.3 million de dollars américains de recettes.
Le pays jouit d’une stabilité politique et d’une gouvernance satisfaisante ; ce qui rassure les investisseurs. Les efforts fournis et la stabilité politique portent leurs fruits. Le pays devrait t voir son déficit budgétaire réduit en 2017. Selon la Compagnie française d’assurance pour le commerce extérieur (Coface), l’investissement privé devrait être s’affermir plus encore, encouragé par les volontés et orientations gouvernementales. Investissement privé favorisé non seulement dans le secteur du tourisme mais également dans l’agriculture, la pêche, et les services aux entreprises.
Demeurent les questions de réformes fiscales pour accompagner sainement et avec efficience les ambitions de l’archipel. Le président Jorge Carlos Fonseca bénéficie de la confiance des Cap-Verdiens. Il a été reconduit à la tête du pays pour un second mandat au premier tour des élections présidentielles du 2 octobre 2016, avec une large majorité des voix (73%). Le contexte lui est donc favorable afin qu’il s’attelle à la réduction des dépenses de l’Etat et une meilleure gestion des compagnies publiques.
Source : La Tribune Afrique
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