Si le ministère de l’Éducation a annoncé de nouvelles mesures pour protéger les travailleurs dans les régions du nord du Burkina Faso sujettes au terrorisme, les enseignants poursuivent malgré tout leur exode vers la capitale.
Et ce ne sont pas les déclarations du chef d’État-major des armées, le général Oumarou Sadou, qui risquent d’atténuer cette constante. L’intéressé a en effet laissé entendre récemment que les forces de sécurité n’interviendraient pas davantage dans les zones à risque, du moins dans l’immédiat.
Des propos qui ne rassurent pas du tout au niveau des fonctionnaires, inquiets de la tournure des événements : « Nous n’allons pas rester là pour être éliminés comme des lapins », martèle ainsi un instituteur questionné par RFI et soucieux de la fermeture de nombreuses écoles. Quant à la presse locale, elle ne se prive pas d’écrire que le timing de cette annonce est tout sauf opportun.
Timide réaction gouvernementale
Ces courroux ont néanmoins porté leurs fruits vendredi 17 mars puisque Ouagadougou a promis un bataillon de deux cents motos supplémentaires pour quadriller efficacement les territoires dangereux. Le ministre de la Sécurité, Simon Compaoré, confirme par ailleurs que l’Etat « ne laissera pas une seule parcelle aux forces du mal. »
Source : RFI
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