Les Ivoiriens se sont déplacés en masse lundi 13 mars pour honorer la mémoire des 19 victimes de l’odieuse attaque de Grand-Bassam, il y a de cela un an. Si le drame est encore dans toutes les têtes, l’heure était au recueillement devant la stèle où est inscrit l’ensemble des noms des victimes.
Le cortège s’est élancé du stade puis a emprunté le pont qui relie la nouvelle ville à l’ancienne cité touristique, avant que la stèle ne soit inaugurée par le maire de Grand-Bassam, Georges Ezaley.
Le vice-président ivoirien, Daniel Kablan Duncan, a quant à lui « déposé une gerbe à l’entrée de la plage où a eu lieu la tragédie en présence des familles des victimes ainsi que du Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, et du président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro », souligne par ailleurs France 24.
Des investigations lourdes de conséquence
En janvier dernier, les forces françaises de l’opération Barkhane avaient arrêté quatre personnes dans le nord du Mali. Parmi eux, Mimi Ould Baba Ould Cheikh, l’un des organisateurs présumés de l’attaque. Une information alors confirmée par une source de la sécurité malienne :
« Il est allé un moment en Algérie, puis est revenu à Gao, avant de prendre ses quartiers à Gossi. C’est lui qui a mobilisé les hommes, les moyens, le plan pour attaquer Grand-Bassam. »
Mais les investigations avaient également trouvé une tournure inattendue en août 2016 avec le médiatique procès à Abidjan des sergents Zanga Zoumana Coulibaly et Brice Touré, accusés d’avoir entretenu une proximité avec l’un des instigateurs de la tuerie de la station balnéaire.
Source : France 24
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