Dans une tribune publiée par Jeune Afrique, le dessinateur-éditorialiste franco-burkinabè, Damien Glez, est monté au créneau pour dénoncer le fléau de la famine dont une dizaine de pays africains sont encore confrontés en 2017 : « Djibouti, Éthiopie, Kenya, Ouganda, Somalie, Soudan du Sud, Nigeria et même Tanzanie. »
L’auteur s’engage ainsi sans concession contre les conflits armés qui semblent se complaire dans cette sinistre constante, nullement mis à mal par les pressions internationales.
La famine 2.0 n’est pas seulement tueuse. Elle est assassine au sens d’un homicide quasiment volontaire, au sens de la culpabilité criminelle de politiciens généralement armés qui déstabilisent des contrées traditionnellement fragiles (…) Au Soudan du Sud ou dans la province nigériane du Borno, par exemple, on meurt d’une faim négligée, admise ou instrumentalisée par des belligérants qui empêchent un bon usage des fonds humanitaires mobilisés, ne serait-ce qu’en coupant les routes d’approvisionnement. »
Les décideurs internationaux doivent-ils porter le fardeau de cette lente agonie ? A vous d’en juger.
Retrouvez Damien Glez sur Jeune Afrique
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