L’Agence nationale de cajou (ANCA), annonce des prévisions optimistes pour cette année 2017. Ainsi la Guinée-Bissau devrait exporter plus de 200.000 tonnes de noix de cajou cette année.
La noix de cajou est la principale culture de rente et principale source de revenu pour les paysans, aussi que pour l’État. Cette noix représente 60 % des revenus du pays. Principal produit d’exportation de la Guinée-Bissau, en 2015, plus de 170.000 tonnes ont quitté le port de Bissau en direction de l’Inde et de Chine, les deux premiers acheteurs de la petite noix. Elle rapporte chaque année à l’Etat plus de 70 millions de dollars.
Sur le marché international la Guinée-Bissau se place au 3ème rang des producteurs de noix de cajou d’Afrique, et au 6ème rang mondial. En 2016, Durant l’exercice précédent, les exportations étaient estimées à 192.000 tonnes. Elles devraient passer à 200.000 tonnes en 2017.
Dés 2015, le gouvernement bissau-guinéen conscient de la valeur de la filière cajou, s’est engagé à mettre en place des dispositifs de contrôle de la filière. Le Fonds monétaire international (FMI) et les banques commerciales basées en Guinée-Bissau avaient annoncé respectivement qu’ils financeraient les opérateurs économiques nationaux pendant la campagne de commercialisation de la noix de cajou. Des mesures ont été prises. La « one-stop-shop » a été lancée. Sous la responsabilité du ministère du Commerce et de l’industrie, la « one-stop-shop » doit permettre de faciliter les exportations en centralisant en un seul point, toutes les parties impliquées dans la vente des noix de cajou. Elle doit permettre d’accélérer les procédures administratives pour les opérateurs exportant les fruits de l’anacardier.
D’autres innovations, pour fluidifier et amplifier le travail de la filière ont été identifiées, telle que l’exportation dans des sacs indiquant l’origine bissau-guinéenne des noix. Ces dispositions doivent faciliter le transport interne de la production et son embarquement rapide dans les navires.
Il s’agit par ces mesures tout autant d’accroître l’efficacité de la filière que de lutter contre les fraudes.
Source : Financial Afrik
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