Yahya Jammeh persiste et signe : il ne quittera pas son trône tant que la Cour suprême gambienne n’aura pas validé le scrutin présidentielle du 1er décembre dernier. Un scrutin qui avait vu le candidat de l’opposition, Adama Barrow, remportait brillamment les élections. Cependant, la CEDEAO pourrait annihiler rapidement cette menace, si le contrevenant persiste dans cette voie.
Dans l’optique d’une action concrète de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, le président de l’Organisation, Marcel Alain de Souza, a annoncé le 23 décembre que le Sénégal prendrait les rênes des opérations.
En effet, tout doit être mis en place pour que la passation du pouvoir s’effectue dans les meilleurs conditions le 19 janvier prochain.
D’ici là, la Cour suprême rendra ses conclusions sur la légitimité de l’échéance présidentielle (le 10). Pour autant, Y.Jammeh baissera-t-il pavillon si le verdict lui est défavorable ? Rien n’est moins sûr tant son intervention provocatrice sur le sujet n’augurait rien de bon :
« Tant que la Cour n’aura pas rendu sa décision sur cette affaire, il n’y aura pas d’investiture le 19 janvier. Et nous verrons ce que la Cedeao et les grandes puissances derrière elle pourront faire. »
Pour rappel, l’opposition tente de trouver une issue pacifique au conflit en proposant à l’intéressé de quitter la tête de l’exécutif sans être « menacé ». Mais il semble que cette solution négociée n’ait pas encore trouvé l’écho escompté. C’est également le cas des initiatives menées par les présidents ghanéen et nigérian, nommés médiateurs par la Cedeao sur ce dossier.
Sources : Jeune Afrique et Adiac
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