La Guinée veut exporter sa mangue (fraîche et transformée), source de revenus encore insuffisamment exploitée.
Les parties-prenantes de la filière se rencontrent depuis le 2 novembre à Conakry afin d’identifier les différents points d’amélioration qui permettraient à la filière d’accroître sa compétitivité. Producteurs, transformateurs, commerçants, exportateurs sont réunis sous l’impulsion de madame Fanta Cissé, la Secrétaire générale du ministère du Commerce.
Celle-ci est venue souligner l’importance de la filière, présenter plusieurs études sur les forces et faiblesses de la filière, les caractéristiques et opportunités sur les marchés porteurs pour la mangue de Guinée, que sont la sous-région, le Maroc et l’Union Européenne.
Les faits : la Guinée est l’un des grands pays producteurs de mangue de la sous-région Ouest- africaine. Les vergers de manguiers recensés présentent plus de 700 000 arbres. Les exportations selon la secrétaire générale sont insuffisantes : 100 000 tonnes / an en direction du marché européen. Le pays est moins compétitif que ses voisins le Mali, le Sénégal, et la Côte d’Ivoire.
De même, la Guinée est plus fragile que les poids lourds du secteur en ce qui concerne la mangue transformée. Pourtant le potentiel est bien réel. Des ateliers sont donc organisés afin d’identifier les éléments et actions qui feront de la mangue guinéenne un acteur plus performant et plus compétitif sur le marché local et international. Il s’agit d’évaluer, l’offre de la mangue guinéenne, et la demande sur les marchés porteurs de la sous-région et au-delà. «Nous souhaitons qu’à l’issue de l’atelier que non seulement l’étude de compétitivité soit validée mais que surtout le plan d’action de la filière soit également validé et que toutes les parties prenantes – gouvernement, secteur privé et partenaires techniques et financiers – puissent intégrer dans les exercices de programmation en cours », a déclaré Frédérine Derlot, administratrice de programmes fruits et légumes frais à la division Développement des marchés compétitivité des secteurs du Centre du Commerce International (CCI).
La mangue a de l’avenir et notamment la mangue transformée, point de faiblesse majeur de la filière. «Celle-ci devrait procurer des revenus monétaires plus substantiels aux producteurs, transformateurs et exportateurs et forcément donc contribuer à améliorer durablement leurs conditions de vie », a expliqué Frédérine Derlot.
La secrétaire générale du ministère du Commerce souhaite qu’à l’issue de ces ateliers soient actée une feuille de route précisant ; mise à niveau et actions d’accompagnement.
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