En marge de la COP 22 de Marrakech (du 07 au 18 novembre 2016), Sébastien Couasnet, directeur général du groupe suisse, Éléphant Vert, spécialisé dans la distribution de bio-fertilisants au Maroc et au Mali, revient pour Jeune Afrique sur la capacité du continent à tenir ses engagements en matière environnementale s’il s’en donne les moyens.
L’auteur estime que l’Afrique est aujourd’hui apte à mettre en oeuvre une agriculture climato-intelligente capable d’interférer dans le réchauffement climatique, socle de l’accord de Paris (COP 21).
Il prône ainsi l’utilisation de produits naturels créés à partir de déchets organiques agricoles (biointrants) afin que les Etats signataires du texte répondent aux objectifs d’émission de gaz à effet de serre fixés par le texte (à savoir le maintien du seuil d’augmentation de la température au-dessous de 2°C).
Ces derniers présentent en effet l’intérêt d’améliorer la nutrition des plantes tout en les renforçant via la matière organique et les micro-organismes à intérêt agricole.
S.Couasnet liste alors l’ensemble des avantages prépondérants dont pourraient bénéficier les pays africains en utilisant ce type de produits dans la quête d’un avenir environnemental meilleur.
Il rappelle toutefois que cette agriculture demeure encore extrêmement modeste à l’échelle planétaire, puisque celle-ci ne pèse que deux milliards d’euros contre 150 pour le business conventionnel, particulièrement polluant.
Cet écologiste convaincu considère dès lors que l’Afrique doit s’appuyer sur le fait que la COP 22 se déroule chez elle, au Maroc, pour entreprendre définitivement ce virage vert, et cela passe par le réflexe des biointrants naturels.
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