Le président sortant, John Dramani Mahama, fera face au leader du principal parti d’opposition, Nana Akufo-Addo.
La commission électorale a écarté douze autres candidatures pour non-conformité de leur dossier. Et ce après que le ticket d’entrée élevé ait fait réagir les partis d’opposition.
Il fallait en effet verser 50 000 cedis (environ 11 000 euros) pour qu’un candidat se lancer dans la course à la plus haute fonction de l’État.La somme a suscité bien des réactions au point que des partis d’opposition ont porté plainte contre la commission électorale et le gouvernement, estimant que le coût était « arbitraire ». Un tribunal leur a cependant donné tort la semaine dernière.
La campagne commence et déjà se fait jour la thématique centrale autour de laquelle vont tourner les débats : l’économie. Nul doute que le président John Dramani Mahama candidat à sa propre succession mette en avant son bilan économique. Rappelons que le Ghana pourra s’enorgueillir d’une croissance de 8% en 2017. Taux qui ne fait pas oublier les périodes de croissance récentes qui avaient par exemple vu l’année 2011 gratifiée d’un taux de croissance de 11%. La chute du taux a vu la capacité d’investissement du pays impactée devant l’effondrement des cours du pétrole.
Le président sortant ne manquera pas de valoriser également ses projets sociaux notamment en matière d’infrastructures avec la réhabilitation du réseau routier du pays ouest-africain. John Dramani Mahama va aussi capitaliser sur l’élargissement de la couverture santé et les projets pour l’accès à l’éducation.
La principale figure de l’opposition, Nana Akufo-Addo, battu lors de la dernière élection d’une très courte avance par le président actuel crédité de 50,70% des suffrages, contre 47,74% a cependant souligné tout dernièrement que certes la croissance est là, mais que le déficit budgétaire et l’inflation étaient repartis à la hausse, contrairement à la valeur du cedi, en net recul. La faute à la chute des cours de l’or et du pétrole.
Deux autres candidats d’opposition, Ivor Kobina Greenstreet et Jacob Osei Yeboah, seront aussi en lice.
Le scrutin est en outre couplé avec les élections législatives pour désigner les 275 membres de la chambre monocamérale du pays.
Verdict à la sortie des urnes en décembre
Laisser un commentaire
Notice: Undefined index: stream in /var/www/virtual/tribuneouest.com/htdocs/wp-content/plugins/like-box/includes/widget.php on line 32