Le président sortant capverdien, Jorge-Carlos Fonseca, a été réélu à la tête du pays dès le premier tour dimanche 2 octobre et cela avec le score sans appel de 73% des suffrages. Le scrutin a toutefois été entaché d’une abstention massive de près de 60%.
Ce dernier, qui avait gagné la tête de l’exécutif en août 2011 avec 54% des voix au second tour en devançant Manuel Inocencio Sousa (PAICV), pourra donc consolider ses idées lors d’un nouveau quinquennat sous la bannière du Mouvement pour la démocratie (MPD).
Ce véritable plébiscite en faveur de l’intéressé s’explique en partie par le retrait des débats de l’ex-parti unique et accessoirement plus ancienne formation politique de l’Archipel, le PAICV, qui n’avait pas donné de consigne de vote après deux échecs aux législatives de mars, puis aux municipales du 5 septembre dernier; un passage de flambeau ayant vraisemblablement découragé ses leaders.
JG.Fonseca devance ainsi deux candidats indépendants. L’universitaire Albertino Graça (23%), d’une part, en progression de 21,9% par rapport à 2011, et Joaquim Monteiro (4%), d’autre part, ancien combattant pour la liberté du Cap-Vert.
Le scrutin s’est quant à lui déroulé sans heurt ni fraude puisque l’échéance a été supervisée et validée par 29 observateurs de l’Union africaine et une vingtaine de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).
Pour rappel, le Cap-Vert, loué pour son modèle démocratique, est doté d’un régime semi-parlementaire où le président occupe une fonction arbitrale, le Premier ministre disposant des principales prérogatives (en l’état, il s’agit d’Ulisses Correia e Silva).
Sources : BBC Afrique et Le Monde
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