Alors que le dépôt de l’avant-projet de Constitution est intervenu samedi 24 septembre, le duo Ouatarra-Bédié souhaite aborder de la meilleure des manières le grand oral auprès de l’Assemblée nationale le 5 octobre prochain, avec comme ligne de mire le « Oui » au référendum.
Le chef d’Etat (RDR) et son allié Henri Konan Bédié, président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), se sont réunis hier sous l’égide de la coalition (RHPD) afin de peaufiner les derniers détails de la présentation du document constitutionnel devant l’hémicycle. Alassane Ouattara s’est d’ailleurs montré particulièrement disert à l’issue de cette réunion :
« Nous ferons des propositions au président de l’Assemblée nationale et au groupe parlementaire du RHDP pour que l’avant-projet soit examiné le plus tôt possible, bien avant mi-octobre, pour permettre le référendum dans les délais appropriés », a-t-il souligné.
Avant de poursuivre, confiant : « Tout doit être mis en œuvre pour que cette troisième République soit une réalité dès le début de l’année prochaine, ce qui sous-entend que les élections législatives doivent se tenir avant la fin de l’année. »
Ce dernier a également balayé d’un revers de main les critiques systématiques de l’opposition, cristallisées par le leader du FPI, Pascal Affi N’guessan :
« Je suis surpris d’autant plus que le président du FPI est signataire des accords de Linas Marcourssis et ces accords sont devenus une résolution des Nations unies. Nous avons l’obligation, ne serait-ce que pour ce point, à procéder à la révision constitutionnelle. »
Mais A.Ouattara n’en reste pas là et conclut avec une dernière salve son intervention auprès de la presse : « L’opposition pourra faire campagne pour que le peuple vote non (…) Quant à nous, nous ferons campagne pour demander à nos concitoyens de voter oui à la IIIe République. »
Pour rappel, l’ancien ministre et cadre influent du Rassemblement des Républicains (RDR), Cissé Bacongo, était déjà monté au créneau au mois d’août pour rappeler pourquoi le peuple ivoirien devait répondre favorablement à cette échéance capitale :
« Nous devons travailler pour le oui au référendum pour que là où nous sommes soit préservé. L’adoption de cette nouvelle Constitution n’est ni plus ni moins qu’une question existentielle, car elle fera table rase de l’ancienne pour marquer une rupture totale avec le passé. »
Bacongo n’avait notamment pas manqué de faire un parallèle avec l’Hexagone : « La Constitution de la 5ème République de la France a été élaborée de la même manière que celle qui est en voie d’élaboration. »
Sources : Connection Ivoirienne et RFI
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