La Cour constitutionnelle du Gabon a validé cette nuit la réélection d’Ali Bongo pour un nouveau septennat. L’institution a par ailleurs augmenté l’avance du président sortant sur Jean Ping, son principal opposant et auteur du recours, de 5700 voix lui octroyant désormais 50,66% des suffrages contre 49,8% auparavant.
Après la tombée des premiers résultats le 27 août dernier, le camp de Ping avait soutenu « que les Gabonais n’accepteraient jamais ces chiffres », ce qui s’est vérifié dans les rues de Libreville puisque les heurts se sont multipliés depuis.
La décision de la Cour, très mal accueillie par l’opposition, pourrait dès lors encore nourrir ces mouvements contestataires, alors que la province du Haut-Ogooué, qui attestait de 95,46% des voix en faveur d’A.Bongo, faisait l’objet de nombreuses suspicions.
Ce dernier a donc opté pour la carte du pragmatisme dans son intervention télévisée d’usage : « J’appelle tous les responsables politiques, y compris les candidats malheureux à l’élection du 27 août, à un dialogue politique. »
Avant de conclure avec assurance : « Lorsqu’au sortir d’un scrutin, des familles pleurent des morts, c’est une trahison de la démocratie. Plus jamais ça! »
Parallèlement, un important dispositif de sécurité a été instauré dans la capitale, plutôt désertée, afin de prévenir tout acte de violence.
Selon France 24, « les accès au centre-ville étaient parsemés de barrages de police, de gendarmerie et de l’armée, tandis que les accès au palais présidentiel, sur le front de mer étaient bloqués par la Garde républicaine. »
Quant à Jean Ping, il avait été prévenu dès mercredi qu’il ne devrait pas franchir la ligne en rouge en s’astreignant de la décision finale de justice.
Source : France 24
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