Alors que la situation au centre de Mali est toujours aussi préoccupante, le gouvernement a annoncé la mise en place d’une opération militaire d’envergure destinée à sécuriser la région.
Le ministre de la Défense, Tiéman Hubert Coulibaly, avait d’ailleurs fait les frais de cette instabilité chronique dimanche dernier en étant démis de ses fonction. La « patate chaude » fut transmise dans la foulée au ministre de la Sécurité.
Le général Salif Traoré, qui s’est exprimé lundi 5 septembre, a ainsi qualifié « d’inacceptables » les derniers événements meurtriers ayant frappé le centre du pays, à l’image de l’annexion de la petite localité de Boni par plusieurs djihadistes (encore inconnus) qui ont pris en otage un élu local pour couvrir leurs arrières.
Ce dernier a donc indiqué dans la foulée que les autorités maliennes allaient considérablement durcir le ton afin que l’armée reprenne la main sur ce dossier : « Il faut une vraie intégration militaire d’abord et c’est ce que nous avons décidé. Cela va permettre de réduire un petit peu la circulation des armes légères », a-t-il expliqué.
Avant de conclure, véhément : « Nous allons également, dans le cadre des relations avec les pays frères et amis qui sont la Mauritanie, l’Algérie, le Niger, le Burkina Faso, mener des opérations également de patrouilles qui nous permettront également d’empêcher au niveau des frontières la circulation des armes, pour nous permettre d’avoir un meilleur contrôle sur le centre. »
Pour rappel, des négociations sont déjà en cours entre le gouvernement et les groupes armés sévissant dans la zone de Mopti afin d’intégrer dans le processus de paix les combattants démobilisés qui souhaitent se déradicaliser.
Source : RFI
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