Selon le dernier rapport semestriel publié par la Banque mondiale, le gouvernement d’Alassane Ouattara peut se prévaloir d’une croissance ivoirienne exceptionnelle, actée à 8,5% pour l’année 2016. Il s’agit ni plus ni moins que de la meilleure progression africaine sur cette période devant la Tanzanie (7,2%).
Après avoir affiché une croissance de 9,3% sur la période 2012-2015, la Côte d’Ivoire restera vraisemblablement sur les mêmes standards en 2016, si l’on se réfère à la très sérieuse étude de l’Institution, intitulée « Perspectives économiques mondiale. »
Mais ce n’est pas tout, puisqu’il s’agit de la cinquième année consécutive de forte croissance pour ce géant d’Afrique de l’Ouest. Une embellie venant valider par la même occasion la politique menée par A.Ouattara depuis son investiture officielle en tant que président, le 21 mai 2011. Et pour cause, cette nation a bondi de 25 places dans le classement « Doing Business » de la Banque mondiale en seulement quatre années.
Un réseau à l’international très étoffé
La Côte d’Ivoire met en effet les bouchées doubles pour se rendre attractive aux yeux des investisseurs internationaux désireux de s’y implanter; à l’image du nouveau Code des investissements lancé en 2012, de la mise en place d’un guichet unique de création d’entreprises, ou encore de la naissance d’une plateforme d’échanges destinée à centraliser l’ensemble des partenariats à même de favoriser l’environnement des affaires.
Cette initiative a par exemple porté ses fruits en juillet dernier, puisque le gouvernement local a finalisé un vaste plan de réhabilitation de la célèbre Baie de Cocody (Abidjan), après avoir séduit les autorités marocaines, mais également des structures issues du Golfe. Nul doute que cette accord deviendra un vecteur d’emploi incontournable à court terme, sachant que l’Etat met en œuvre une politique fiscale attrayante, à hauteur de 16,7% du PIB.
Il est également important de rappeler que les autorités n’hésitent pas à s’appuyer sur la stabilité du franc CFA, lorsque les devises étrangères comme le dollar s’envolent et mettent en danger la viabilité d’emprunts bancaires à l’international.
Enfin, l’Éducation s’apparente également comme un des fer de lance de la politique d’Alassane Ouattara qui mise beaucoup sur la formation pour doper la croissance ivoirienne. Ce secteur représente ainsi 22% du budget national.
Sources : Les Echos – Contrepoints
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