Les locaux de l’Alliance patriotique pour la réorientation et la construction (APRC), parti du président gambien, Yahya Jammeh, ont été partiellement détruits dimanche 15 août par un incendie criminel que l’exécutif attribue à des membres de l’opposition.
Le policier de garde a par ailleurs été « tabassé, blessé, attaché et déshabillé », relate le média freedomnewspaper. Une information qui corroborerait ainsi la thèse d’un acte prémédité.
Le gouvernement s’est contenté dans la foulée d’un simple communiqué laconique condamnant un acte découlant de « signes d’activités organisées, de rébellion et d’insurrection », tout en ciblant avec vigueur ses adversaires politiques.
Le périmètre a depuis été bouclé par les forces de sécurité et l’enquête poursuit son cours. Mais à ce stade des investigations, aucune arrestation n’a encore été effectuée, ajoute cette source.
Néanmoins, ce n’est pas la première fois que Yahya Jammeh est impacté par des attaques similaires puisque deux semaines auparavant, deux autres heurts en lien avec l’intéressé ont eu lieu.
A chaque fois le même mode opératoire, l’incendie, qui a ravagé une station-service de Bakau (Ouest) ainsi qu’une usine à gaz à Abuko (également à l’Ouest), propriétés du chef de l’Etat.
Ces attentats, non revendiqués, pourraient donc être reliés à l’attaque du siège de l’APRC dans le quartier de Kanifing de la ville de Serrekunda (toujours à l’Ouest).
Pour rappel, Y.Jammeh dirige le pays depuis le 22 juillet 1994, date à laquelle cet ex-lieutenant de l’armée locale a renversé le dirigeant en place, Dawda Jawara, qui dirigeait le pays depuis son indépendance accordée en 1965 par le Royaume-Uni.
Sources : Sene News Actu et Freedom Newspaper
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